Bonjour à tous,
Nous entendons souvent parler d'anorexie de boulimie mais il existe d'autres troubles alimentaires plus courant et plus viseux et nous nous en rendons même pas compte.Afin de vous permettre de vous situer, je vais essayer de raconter les évènements dans l'ordre de ma prise de conscience de ce problème.
Il y a maintenant un an et demi je suis partie vivre chez mon tendre ami, lorsque celui-ci m'a accueilli je mangeais des tomates, des gâteaux, du jambon, du riz, des pâtes, des lasagnes, des pizzas et des fruits. A chaque repas je buvais de la grenadine car tout ce que je portais à ma bouche me semblaient mauvais. Un soir mon compagnons m'interpelle "Tu ne peux pas manger ce plat avec de la grenadine c'est dégueulasse" Je lui réponds "De toute façon, c'est dégueulasse, laisse moi tranquille" Il continu" Tu ne manges rien à part des sucreries et à chaque repas tu bois de la grenadine c'est pas possible"
En colère je lui réponds "De toute façon comme tu dis si bien, je n'aime rien, je ne mange rien".
A cette époque, je ne saisissais pas ses propos, je n'arrivais pas à voir où était le problème. Déjà selon ma vision des choses, je fessais beaucoup d'effort, je mangeais avec lui et je préparais de bon repas pour lui tant dis que moi je mangeais souvent autre chose (salade verte, tomates).Il me disait souvent qu'il ne comprenait pas comment je pouvais cuisiner aussi bien et ne pas déguster/ savourer avec lui le repas préparer. Même sortir au restaurant était une épreuve, je ne voulais rien commander, rien ne me donnait envie. Toutes les sorties se terminaient en engueulades, en larmes parfois. Le plus souvent je les esquivais "j'ai pas envie, je suis fatiguée, en plus il y a à manger à la maison."
Suite à une énième dispute sur ma façon de me nourrir, un soir j'ai craqué j'ai simplement fondu en larmes et j'ai vidé mon sac, parler de mes souffrances, de mon incapacité à contrôler mes compulsions alimentaires. Comme je ne me nourrissais pas correctement, j'avais tout le temps faim et je n'aimais pas faire à manger pour moi. Cependant j'aimais (j'aime toujours) cuisiner pour les autres. Dans ma logique je n'étais pas quelqu'un d'assez bien, j'étais une personne mauvaise (ne me demande pas pourquoi car je n'ai jamais vraiment fait de mal aux gens, mais des fois il y a des blessures tellement profondes) et dans ma tête je ne méritais pas de savourer de bons petits plats. Durant la semaine même lorsque je vivais chez mes parents souvent je refusais de goûter les préparations de ma mère (sauf les gâteaux et les quiches car souvent c'était préparé exprès pour moi). Je mangeais normalement en cas d'invitation l'ensemble des repas proposés par l’hôtesse étaient engloutis.
Suite à cette dispute, un déclic s'est produit, tant de souffrance sans raison, un sentiment de culpabilité insensé. Je n'ai fait que pleurer, j'ai déversé ma souffrance dans ses bras, j'ai fini par m'endormir. Le lendemain, je me sentais vider, libérer aussi d'un fardeau qui n'était pas le mien. Quand la bouteille de grenadine ut finie, j'ai décidé de ne plus en acheter. Au fur et à mesure j'ai redécouvert le goût des aliments, moi qui n'aimais soi-disant rien.
Aujourd'hui je mange beaucoup plus d'aliments tels que les lentilles, le thon, le maïs, les yaourts, le fromage, les œufs et la viandes blanches et je peux affirmer que je n'aime vraiment pas les sardines et le saumon.Une portugaise qui n'aime pas les sardines cela fait tâche mais j'assume ;-).
Quand je fais la liste de ce que je mange aujourd'hui et de la manière dont je mange maintenant, je peux aujourd'hui dire que j'avais un problème avec la nourriture. Avant, je ne mangeais que des sucres rapides et j'avais tout le temps faim. Pour calmer ma faim je mastiquais constamment un chewing-gum .
Manger au restaurant est redevenu un plaisir, je culpabilise moi et j'essaye de faire attention. Je suis aller voir un nutritionniste pour essayer de comprendre pourquoi je prends des kilos.
La nourriture me permets encore de manger mes émotions, car je ne les exprime pas encore assez. Mais avoir pris conscience des mes souffrances et d'arriver à les verbaliser, de les situer m'aide à me canaliser. Parfois, je sors pour éviter de me jeter sur les placards. Je fais mes courses après avoir mangé, cela m'évite d'être trop soumisse à la tentation et d'acheter que des cochonneries. C'est un travail de longue haleine mais je persévère. Je ne peux pas m'accepter tel que je suis aujourd'hui car ces kilos en trop ne me conviennent pas mais j'ai décidé d'essayer d'arrêter de m’en vouloir. Je ne vous cache pas que ce n'est pas facile tous les jours.
Il faut s'accrocher, persévérer , j'ai vu la lumière, maintenant je dois continuer la route.
Bon week-end
Suite à cette dispute, un déclic s'est produit, tant de souffrance sans raison, un sentiment de culpabilité insensé. Je n'ai fait que pleurer, j'ai déversé ma souffrance dans ses bras, j'ai fini par m'endormir. Le lendemain, je me sentais vider, libérer aussi d'un fardeau qui n'était pas le mien. Quand la bouteille de grenadine ut finie, j'ai décidé de ne plus en acheter. Au fur et à mesure j'ai redécouvert le goût des aliments, moi qui n'aimais soi-disant rien.
Aujourd'hui je mange beaucoup plus d'aliments tels que les lentilles, le thon, le maïs, les yaourts, le fromage, les œufs et la viandes blanches et je peux affirmer que je n'aime vraiment pas les sardines et le saumon.Une portugaise qui n'aime pas les sardines cela fait tâche mais j'assume ;-).
Quand je fais la liste de ce que je mange aujourd'hui et de la manière dont je mange maintenant, je peux aujourd'hui dire que j'avais un problème avec la nourriture. Avant, je ne mangeais que des sucres rapides et j'avais tout le temps faim. Pour calmer ma faim je mastiquais constamment un chewing-gum .
Manger au restaurant est redevenu un plaisir, je culpabilise moi et j'essaye de faire attention. Je suis aller voir un nutritionniste pour essayer de comprendre pourquoi je prends des kilos.
La nourriture me permets encore de manger mes émotions, car je ne les exprime pas encore assez. Mais avoir pris conscience des mes souffrances et d'arriver à les verbaliser, de les situer m'aide à me canaliser. Parfois, je sors pour éviter de me jeter sur les placards. Je fais mes courses après avoir mangé, cela m'évite d'être trop soumisse à la tentation et d'acheter que des cochonneries. C'est un travail de longue haleine mais je persévère. Je ne peux pas m'accepter tel que je suis aujourd'hui car ces kilos en trop ne me conviennent pas mais j'ai décidé d'essayer d'arrêter de m’en vouloir. Je ne vous cache pas que ce n'est pas facile tous les jours.
Il faut s'accrocher, persévérer , j'ai vu la lumière, maintenant je dois continuer la route.
Bon week-end
Hello, je te trouve extrêmement courageuse de nous livrer tous tes problèmes sur la nourriture :) Tu as eu de la chance de rencontrer ton ami qui t'a aidé à avoir ce déclic mais aussi tu as eu le courage de vouloir changer les choses malgré tes angoisses. Je te souhaite de trouver enfin la sérénité. Bises
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